"N'aie pas peur !"​ Facile à dire...

Je ne sais pas vous, mais quand j'ai peur et qu'on me dit : "N'aie pas peur !", ça me crispe encore plus et ça ne m'aide pas du tout.

Si vous avez le vertige et que l'on vous dit : "Vas-y saute, n'aie pas peur, il ne peut rien t'arriver !", c'est pire que tout et vous restez figé.

Vous êtes au bureau, vous souhaitez envoyer une note à votre manager sur un nouveau projet, mais la peur vous tétanise. Quand la peur est là, tenter de vous rassurer en vous disant: "N'aie pas peur", ne change rien. C'est comme dire à un enfant en colère, "Calme-toi!", cela n'a jamais fonctionné.

Alors, comment fait-on pour surmonter la peur tout en restant actif ? Car c'est bien de cela dont il s'agit, rester actif. L'idée n'est pas d'évacuer la peur à tout prix, mais bien de continuer à avancer.

3 questions pour rester actif malgré la peur :

  1. Qu'est-ce qui pourrait vous rassurer ?

  2. Quel serait le pire des scenarios ?

  3. Qu'est-ce que vous feriez si vous n'aviez pas peur ?

Revenons sur ces questions.

  1. Qu'est-ce qui pourrait vous rassurer ? L'idée est de trouver des indicateurs de sécurité.

Cette question vous aide à vous projeter dans un environnement où vous vous sentez en sécurité, afin de reprendre vos esprits.

Reprenons l'exemple de la note à envoyer au manager...

Qu'est-ce qui pourrait vous rassurer ? Que mon manager ne me juge pas, et qu'il accueille ma note comme un début de réflexion et non comme une intrusion dans son travail.

Pourquoi pas évoquer directement ce qui vous préoccupe avec votre manager ?


2. Quel serait le pire des scenarios ? L'idée est de prendre conscience qu'au pire du pire, ce n'est pas si grave, car souvent on dramatise la situation.

Au pire du pire, qu'est-ce qui pourrait se passer ? Mon manager ne lit pas ma note ou ne la prend pas en compte.

Cela ne vous empêche pas de continuer votre réflexion sur le sujet, en attendant le bon moment pour partager vos idées.

3. Qu'est-ce que vous feriez si vous n'aviez pas peur ? L'idée est de vous aider à formuler une action. Et si vous n'aviez pas peur, que feriez-vous ? L'inconscient capte ce "et si" comme une réalité. Répondre à cette question vous aidera à rendre les choses possibles.

Que feriez-vous si vous n'aviez pas peur ? Je demanderai à mon manager une année sabbatique pour mener à bien mon projet.

L'idée est bien d'explorer de nouvelles pistes pouvant vous aider à ne pas perdre de temps à rester figé par la peur. N'hésitez pas à faire part de vos expériences dans les commentaires afin d'avancer sur le sujet.

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